L’Institution La Salle Saint Jean dispose d’un monument aux morts des victimes de la Première Guerre Mondiale. Au début du XXe siècle, Saint-Jean était un séminaire préparant les élèves à la formation de prêtre. Quand la mobilisation générale fut décrétée le 2 août 1914, un bon nombre d’élèves et de professeurs de Saint Jean partaient pour le front, vivre l’enfer des combats. Quatre-vingts(!) élèves, un frère et un professeur ne sont pas revenus. Nous ne les oublions pas.
Toutes les classes de 3^e et leurs professeurs se sont recueillis ce jeudi 10 novembre dans la cour face au monument pour se souvenir de ces événements douloureux passés. C’est aussi par ce moyen que nous voulons former une identité collective.
Dans un premier temps, un élève a lu une lettre d’un poilu Albert Ausseil, un des 6882 victimes des Pyrénées orientales, le département ne comptait pas plus de 50 000 habitants en 1918. Ensuite ce fut la lecture d’un poème catalan d’Alain Taurinya, racontant l’immense soulagement et la joie exprimés dans les rues de Vinça à l’annonce de la nouvelle de l’armistice. Des élèves ont déposé une gerbe de fleurs et deux bougies pour rendre hommage aux anciens élèves et professeurs victimes de ‘la Grande Guerre’.
‘Plus jamais ça …’
Les professeurs d’histoire-géographie de La Salle Saint-Jean.